Love like a sunset.

Mi-Juin 2010 :


Le spleen Baudelairien: l'angoisse qui étreint le poète, quand il constate les ravages du temps sur son organisme. Grâce à l'art, il met en forme ce malaise existentiel , ce qui constitue une manière de l'exorciser.
L'écriture apparaît alors comme un remède à l'usure du temps et au dégoût de soi qu'inspire au poète sa dégradation progressive : l'art permet d'opposer la résistance de l'intelligence à la force corrosive de la nature.
Le poète survit alors par sa parole.

J'avais vraiment envie de mettre certaines photos qui m'inspirent. Il me faut m'évader, quand le ciel est gris alors que le printemps touche à sa fin. Le temps ne se prete guère à la fantaisie d'ordinaire propre aux fins d'années.

FACES.

Loula, Ama, Saurea, Camille, Valentin et moi.

"To be lost in a forest, to be cut adrift"

Ca sent la fin.

C'est triste de se dire que plus rien ne sera jamais comme avant, que cette année aura été exceptionnelle, et qu'elle ne sera peut-être jamais égalée. Pour autant, loin de moi l'idée de me plaindre de l'arrivée imminente des vacances tant attendues. Les heures de cours se font désormais non sans une certaine fébrilité, on se prend à regarder au dehors, les rires sont plus gais, les pauses ensoleillées, l'amour, partout. On essaye de ne pas penser à la fin, aux adieux, à la séparation. Comme chaque année, tout cela sera très rapide. Le temps d'une bise, d'une étreinte, un petit mot sur un coin de papier.. Et tout recommence, inlassablement. Comme un cycle qui ne cessera jamais. Les choses ont une fin.

Le mot du jour :  à la dérive 

 Gau On.

You could take my heart.

Hero.

She stole my future
When she took you away

 My sanctuary.

Je me souviens de nos premiers concerts, de nos premières clopes, de nos premières fêtes, de nos premiers amours, de nos premières nuits blanches, de la première fois que j'ai menti a mes parents, de nos premiers plans galères, de notre première vodka, de notre première cuite, de nos premiers bédos, de la première fois où l'on a eu vraiment peur, de nos premières peines, de notre première chicha, de nos premiers toncars, de notre première soirée en boite, de notre premier Gibus, de la première fois qu'on a fais le mur. Je me souviens de nos rencontres, je me souviens de la nuit, de nos histoires de merde, de notre banc, de nos rues, des Paris qui s’éveille. Je me souviens de nos rire, de ton sourire, de mes cris, de ce sourire. Je me souviens de ce sourire, de ces mots, de la chute, du néant.

 
 

[ Coming Soon ]

 

"No harm, he's armed, Settin' off all your alarms, When I find out, I hope it's you who set this trap."

Ça t'arrive, à toi, de te dire " Je suis triste. Je suis triste, je suis vraiment triste. C'est pour ça que je crie sur tout le monde, que je deviens méchante, que je m'enerve, que je pleure. " ?

Tu vois, je ne souris plus, je ne me force plus. J'ai plus envie. Oh si, j'ai envie. Mais je n'ai plus envie d'avoir envie.

Je te veux tout de suite, mais je deteste le fait de te vouloir, de te désirer, tout de suite, maintenant.

Je me deteste, je me hais, je suis morte.

♥

Tout va bien.
Je suis fleurie.

Nous avons eu droit à quelques beaux jours, dont nous avons bien profité avant de sombrer à nouveau dans l'enfer hivernal des journées glacées, sombrement grises et interminables. Mais je vais bien, je suis fleurie.

The Cinematic Orchestra - As The Stars Fall Into You

Concert Céleste.

Le Grand Retour.

Du bonheur. Ce qu’ils m’apportent. Chaque jour se remplit de petites joies. Une chanson, un rayon de soleil, une blague nulle, un câlin, un sourire, une attaque sournoise. Et toujours épicurienne, je regarde le ciel, chaque soir. Et je souris, face à la mer, je souris. Je pense à ma vie, au temps qui passe, aux choses qu’il me reste à accomplir. Et au bonheur.

Hier soir, j’ai été voir un concert avec Lola, dans un petit bar à La Rochelle. Les Petites Choses, puisque c’est comme ça que se nomme le groupe, plaquent sur une musique de rue des paroles légères qui traitent des choses de la vie de tous les jours, celles qui mettent du baume au cœur. Incroyable prestance scénique.

J’ai été bien réceptive à leur textes, bien emballée, je fais tourner le Facebook pour ceux qui aimeraient en savoir plus : http://www.facebook.com/profile.php?id=100000039026542&ref=ts

Notez-aussi que le groupe passe en concert aux Trois Merveilleuses, métro Place des Fêtes le samedi 15 mai. Je vous le recommande vivement.

C'était le coup de coeur de la semaine.

"Good try, we don't like it, we won't take that shit."

La vérité s’impose à moi. Je suis un génie romantique. L’expression du Moi, l’évasion, la fuite du temps comme thème récurrent, la communion (prédestinée) avec la nature. Alors que je dormais allégrement sur ma table en cours de Français, j’ai été frappée par les mots de Mme O., lisant les textes à partir desquels j’aurais du travailler il y a bien longtemps, et dont je ne savais rien. Pourquoi ces textes, pourquoi maintenant ? Je ne sais pas. Toujours est-il que j’ai touchée par les écrits de ces auteurs. Charles Baudelaire m’a tenue en éveil hier soir. J’ai veillé tardivement, disséquant une à une chacune de ses phrases, savourant le goût des mots, la musique de ses discours..

Vous m'excuserez j'étais fatiguée hier soir..

C'est tellement facile de raconter sa vie, en fait. C'est une simple question d'habitude.

Ma môman, à Nice.

Et l'eau, qui se retire, non sans laisser de traces.
Comme moi.

"Lie down you know it's easy like we did it all summer long"

Voilà, n'avais-je point annoncé la paix avec l'arrivé des beaux jours ? Je suis un putain de prophète. Et avec la paix, arrive le repos de l’esprit. J’ai mis des mots sur mon incapacité flagrante à écrire. Je ne sais dépeindre que la tristesse, le malheur. Ca oui, je me suis enfoncée dans un pessimisme sans nom, et bête en fait. Parce qu’après tout, ne prônais-je pas la sérénité ? Plénitude, c’est fou qu’une petite fille de 12 ans et réussi à mettre un mot sur mon état d’esprit. Plénitude. Je suis désormais en accord avec moi-même. Pour autant, je ne suis pas inhumaine, je ressens les choses, je suis souvent fatiguée d’être moi. C’est très dur, ça fait mal au crâne, alors je pleure, je me lamente sur mon terrible sort. Puis j’ouvre la fenêtre, je hume l’air de La Rochelle, l’air de printemps. J’écoute de la musique. Je regarde les micro-vagues (microwaves ? Ahah.) s’écraser sur les pierres. Et donc la plénitude reprend ses droits. Ciel.

Les macarons Pierre Hermé de Soeur.

Les Tuilleries.

Mes Soeurs.

Et moi, vous disant "Au revoir, à bientôt."

Well ! I've often seen a cat without a grin; but a grin without a cat ! It's the most curious thing I ever say in my life !

Mes mots s'envolent avec les lueurs de la ville. Aussi, afin d'avoir bonne conscience, je vous* fais partager quelques photos.

*J'ai longuement hésité quand à l'emploi du vous. Je le trouve fort prétentieux.

Toujours cette obsession de Lewis Caroll, insatiable bien que prochainement apaisée par Tim Burton.

Et les arbres. J'aime les arbres, la foret. Les arbres m'apaisent.

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Et je me rends compte par la présente que je suis très occupée à raconter des choses épatantes, alors que j'ai fort sommeil, et fort à faire demain. Aussi, je me* souhaite la bonne nuit, et je m'embrasse.

Ici je pallie le problème du vous.

Edit : Ce connard de blog refusant de m'afficher ma photo en taille normale, en dépit du fait qu'il dispose de dix centimetres de marges inutilisés, je me vois obligée de reduire la taille de mes photos. Ca m'enerve, ça, je desespere de savoir un jour faire fonctionner la mise en page de ce truc.

La Parade.

Les Chansons d'Amour . La Belle Personne . Truman Show . Eternal Sunshine of the Spotless Mind . Le Herisson . Where the Wild Things Are . Be Kind, Rewind . Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain . Paris . L'Auberge Espagnole . Le Parfum . Marie-Antoinette . Les Poupées Russes . The Virgin Suicides . Peau d'Ane . Moulin Rouge . Lost in Translation . Jeux d'Enfants . Corpse Bride .&so on..

Salut, je ne suis bonne qu'à faire des listes. Je ne sais plus écrire, peut-on le croire ? Qui passera en classe L ? Enfin, je m'auto-déclare en congés, l'année sabbatique de l'écriture. Pas de journaux, pas de blog, pas de nouvelles. Juste des lettres, ces lettres à Sondaica. Des lettres qui s'écoulent comme autant de jours dans une vie, des lettres qui accompagnent une ère, des lettres qui s'envolent avec mes pensées profondes. Treve de poésie, je promets (à moi même puisque je suis seule à me lire) de revenir un jour. Je serais heureuse, une fois vieille et en train de m'aigrir d'avoir conservé une trace de moi même.

 ♪ ♫ ♪Yann Tiersen - La Parade ♪ ♫ ♪

Too Cynical, Too Cynical...

J'ai peur d'écrire. Peut-être que blogspot est la cour des grands. Nan, réellement, je suis apeurée devant mon clavier. J'ai tant écrit, sur ma vie, sur celle des autres. Mais là ? Qu'est ce que je veux faire ? Des billets d'humeur ? J’ai admiré beaucoup de blogs. Je suis loin d’avoir la prétention de vouloir devenir blogueuse, ou autre, je n’aspire même pas à être lue. Mais alors ?

J’ai été me promener cet après-midi, sitôt les cours finis. Je n’avais pas marché au bord de la mer depuis quelques mois. Pour une parisienne, c’est très impressionnant d’avoir soudainement la mer dans le quotidien. Je sors du lycée, de la danse, un saut au bord de l’eau. Nan, réellement, cette proximité m’enchante. Puis les beaux jours qui reviennent peu à peu sont annonciateur d’une bonne humeur collective qui ne demande qu’à s’abattre sur nos têtes nuageuses. Voilà, j’aime la Rochelle, cette ville paradoxe me console des malheurs qu’elle m’inflige.

"J'aime cette ville, le soleil chante, les oiseaux brillent, l'eau est mouillée."

Hank Moody

Comme ça commence.

Comment commence-t'on un blog ? Un journal ? Une page de sa vie ?

Voilà, à l'heure de la nouvelle ère, je fonce. J'ai peur de me poser des questions. Le printemps semble revenir, peu à peu (la preuve en est que j'arbore fièrement le treillis, et j'ai remisé au placard le manteau de laine.)

Je tente tant bien que mal de me faire à mon nouvel environnement virtuel, et force est d'avouer que l'interface me change drôlement de la simplissime et moche Skyblog de ma jeunesse.

Peut-être aurai-je envie de me présenter plus tard, cela me semble une tache bien ardue pour le moment.

Bonne soirée sur ces bonnes paroles.

♪ ♫ ♪ Keren O and The Kids - All is Love (from Max et les Maximonstres) ♪ ♫ ♪