"Good try, we don't like it, we won't take that shit."

La vérité s’impose à moi. Je suis un génie romantique. L’expression du Moi, l’évasion, la fuite du temps comme thème récurrent, la communion (prédestinée) avec la nature. Alors que je dormais allégrement sur ma table en cours de Français, j’ai été frappée par les mots de Mme O., lisant les textes à partir desquels j’aurais du travailler il y a bien longtemps, et dont je ne savais rien. Pourquoi ces textes, pourquoi maintenant ? Je ne sais pas. Toujours est-il que j’ai touchée par les écrits de ces auteurs. Charles Baudelaire m’a tenue en éveil hier soir. J’ai veillé tardivement, disséquant une à une chacune de ses phrases, savourant le goût des mots, la musique de ses discours..

Vous m'excuserez j'étais fatiguée hier soir..

C'est tellement facile de raconter sa vie, en fait. C'est une simple question d'habitude.

Ma môman, à Nice.

Et l'eau, qui se retire, non sans laisser de traces.
Comme moi.

"Lie down you know it's easy like we did it all summer long"

Voilà, n'avais-je point annoncé la paix avec l'arrivé des beaux jours ? Je suis un putain de prophète. Et avec la paix, arrive le repos de l’esprit. J’ai mis des mots sur mon incapacité flagrante à écrire. Je ne sais dépeindre que la tristesse, le malheur. Ca oui, je me suis enfoncée dans un pessimisme sans nom, et bête en fait. Parce qu’après tout, ne prônais-je pas la sérénité ? Plénitude, c’est fou qu’une petite fille de 12 ans et réussi à mettre un mot sur mon état d’esprit. Plénitude. Je suis désormais en accord avec moi-même. Pour autant, je ne suis pas inhumaine, je ressens les choses, je suis souvent fatiguée d’être moi. C’est très dur, ça fait mal au crâne, alors je pleure, je me lamente sur mon terrible sort. Puis j’ouvre la fenêtre, je hume l’air de La Rochelle, l’air de printemps. J’écoute de la musique. Je regarde les micro-vagues (microwaves ? Ahah.) s’écraser sur les pierres. Et donc la plénitude reprend ses droits. Ciel.

Les macarons Pierre Hermé de Soeur.

Les Tuilleries.

Mes Soeurs.

Et moi, vous disant "Au revoir, à bientôt."

Well ! I've often seen a cat without a grin; but a grin without a cat ! It's the most curious thing I ever say in my life !

Mes mots s'envolent avec les lueurs de la ville. Aussi, afin d'avoir bonne conscience, je vous* fais partager quelques photos.

*J'ai longuement hésité quand à l'emploi du vous. Je le trouve fort prétentieux.

Toujours cette obsession de Lewis Caroll, insatiable bien que prochainement apaisée par Tim Burton.

Et les arbres. J'aime les arbres, la foret. Les arbres m'apaisent.

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Et je me rends compte par la présente que je suis très occupée à raconter des choses épatantes, alors que j'ai fort sommeil, et fort à faire demain. Aussi, je me* souhaite la bonne nuit, et je m'embrasse.

Ici je pallie le problème du vous.

Edit : Ce connard de blog refusant de m'afficher ma photo en taille normale, en dépit du fait qu'il dispose de dix centimetres de marges inutilisés, je me vois obligée de reduire la taille de mes photos. Ca m'enerve, ça, je desespere de savoir un jour faire fonctionner la mise en page de ce truc.

La Parade.

Les Chansons d'Amour . La Belle Personne . Truman Show . Eternal Sunshine of the Spotless Mind . Le Herisson . Where the Wild Things Are . Be Kind, Rewind . Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain . Paris . L'Auberge Espagnole . Le Parfum . Marie-Antoinette . Les Poupées Russes . The Virgin Suicides . Peau d'Ane . Moulin Rouge . Lost in Translation . Jeux d'Enfants . Corpse Bride .&so on..

Salut, je ne suis bonne qu'à faire des listes. Je ne sais plus écrire, peut-on le croire ? Qui passera en classe L ? Enfin, je m'auto-déclare en congés, l'année sabbatique de l'écriture. Pas de journaux, pas de blog, pas de nouvelles. Juste des lettres, ces lettres à Sondaica. Des lettres qui s'écoulent comme autant de jours dans une vie, des lettres qui accompagnent une ère, des lettres qui s'envolent avec mes pensées profondes. Treve de poésie, je promets (à moi même puisque je suis seule à me lire) de revenir un jour. Je serais heureuse, une fois vieille et en train de m'aigrir d'avoir conservé une trace de moi même.

 ♪ ♫ ♪Yann Tiersen - La Parade ♪ ♫ ♪